L’auto-réalisation, un des quatre piliers de l’autodétermination modélisée par Lachapelle et Wehmeyer en 2003, nécessite de bien se connaître, d’avoir conscience de soi, de reconnaître ses émotions, ses états. Il s’agit aussi de connaître ses forces, d’en être fier, ce qui permettra d’asseoir son identité et sa confiance en soi.
Parmi les différentes manières d’amener une personne à développer son auto-réalisation, la sophrologie est un outil de choix.
En effet, la pratique de la sophrologie amène à s’ancrer dans ses différentes dimensions, corporelles et psychiques. En orientant la conscience vers des perceptions positives de soi, la sophrologie invite à développer une image de soi qui ne soit pas tournée uniquement vers nos failles, on en a tous, mais surtout vers nos ressources, ces aspects que l’on tend souvent à minorer.
La pratique peut ensuite amener à se projeter dans l’avenir fort de cette nouvelle connaissance de soi, prêt à mettre en œuvre ses ressources et à demander du soutien quand il le faut.
Enfin, la sophrologie, qui est bien davantage, vous l’aurez compris, qu’une technique de relaxation, amène à penser ce qui est important pour soi dans la vie, quelles sont nos valeurs, nos boussoles, quels sont nos moteurs dans l’existence et ce qui nous procure du contentement.
C’est pourquoi je suis heureuse de m’être formée à la sophrologie il y a quelques années car je perçois de mieux en mieux en quoi cette pratique est un outil de choix à proposer dans les formations à l’autodétermination, et ça ne concerne pas seulement les personnes en situation de handicap ! Car les professionnels de l’action sociale eux aussi ont besoin d’être ancrés et confiants en leurs ressources.